Le régime iranien est régi par une institution qui est notamment sous le pouvoir du clergé. Ce régime est semi-démocratique et souvent autoritaire. En effet, le mode de gouvernance appliqué est la théocratie. Cette idéologie implique que le titulaire de la souveraineté est considéré comme étant une divinité. Cela ne plait pas à la majorité du peuple et c’est la cause principale de la résistance. À noter que cette opposition des mollahs dure depuis le règne du shah en Iran. Cette organisation, organisée et non armée est actuellement connue sous le nom de CNRI.
La structure du CNRI
La CNRI (Centre National de la Résistance iranienne) est une coalition formée de cinq groupes d’opposition, dont les Moudjahidines du peuple iranienne et quelques personnalités indépendantes. Les Moudjahidines sont, dans l’Islam, des combattants pour la foi qui s’engagent dans le djihad. Créé à Téhéran en 1981, il rassemble aussi des groupuscules d’extrême gauche et est doté d’un parlement en exil. L’assemblée composée de plus de 500 membres et majoritairement féminine.
Il a établi des plans pour séparer la religion de l’État, autonomiser le Kurdistan et l’égalité des sexes. La totalité des composants du CNRI œuvre pour un État laïc, démocratique. C’est-à-dire que rien ne se mélange entre des domaines complètement différents. Cette organisation de la resistance iranienne a été placée dans la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis de 1997 à septembre 2012. Ce qui est un fait totalement injustifié.
Programme de la CNRI
Le conseil national de la résistance iranienne est présidé par maryam radjavi. Il dispose de plusieurs programmes dont la mise en œuvre est prise très au sérieux. Ils sont principalement concentrés sur la lutte pour le respect des droits de l’homme avec notamment l’abolition de toutes les discriminations basées sur le genre, l’ethnie ou la religion. L’intérêt réside dans l’instauration d’une économie saine et la libération de tous les prisonniers politiques. Ils travaillent également sur le désarmement et la dissolution de toutes les institutions répressives de la République islamique d’Iran. Ils prônent, en outre, l’établissement d’enquêtes publiques et sous une observation internationale des crimes commis par les responsables de l’Iran.
Le conseil de l’opposition iranienne œuvre aussi pour la garantie de la liberté totale d’expression et de conviction, la garantie de la liberté totale de la presse et des partis politiques. C’est ainsi dire que tout citoyen peut afficher son opinion sans contrainte. Et enfin, son œuvre préconise la sécurité légale et professionnelle de tous les citoyens, comme ce qui est indiqué dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Les objectifs du CNRI
Le Conseil national de la résistance iranienne vise de nombreux objectifs pour lutter contre l’intégrisme. Il cible notamment l’instauration du suffrage universel, la chute du régime théocratique, la souveraineté du peuple. Premièrement, l’instauration du suffrage universel avec la reconnaissance du droit de vote à l’ensemble des citoyennes et des citoyens. Deuxièmement, avec la chute du régime théocratique, le titulaire de la souveraineté ne sera plus considéré comme divin. Le pouvoir reviendra au peuple. Finalement, en prônant la souveraineté du peuple, l’organisation instaure le fondement de la démocratie.
Le conseil a aussi mis en place un front de solidarité nationale qui lutte contre la dictature religieuse. Ce front aura pour but de mettre fin à toutes opinions en accord avec la religion en Iran. Pour cela, celui-ci sera composé de tous les Iraniens et les membres du groupe pour éliminer la dictature religieuse. Aussi, le droit des femmes est particulièrement important dans l’objectif du conseil. Il intervient pour améliorer le leadership féminin, ce qui veut dire que les femmes sont libres de choisir les domaines d’activités qu’elles veulent, entreprendre et occuper la fonction de leur choix.