À l’heure actuelle, bon nombre de jeunes ou diplômes souhaitent se porter volontaire à travers une association humanitaire pour secourir les personnes en état de nécessité et apporter des assistance-conseils-soins nécessaires s’y rapportant. Toutefois, beaucoup d’entre eux méconnaissent encore les formalités à suivre pour bien s’engager dans l’humanitaire.

Comprendre au préalable les différents métiers très attendus au sein d’une association humanitaire

En général, il n’existe pas de liste limitative ou exhaustive relative au métier dans l’association humanitaire. Toutefois, il est possible de les classer en 2 catégories bien distinctes : les métiers basiques et les autres activités indispensables.

En premier lieu, quelque soit l’objet et la cause de ladite association, cette dernière requiert souvent la présence : d’un administrateur qui gère le portefeuille de toute l’équipe, du chef de mission pour organiser les opérations ou coordonner le travail ou former le personnel, du collecteur de fonds pour convaincre-négocier-collecter le fonds, du coordinateur pour développer les projets et mettre en place les actions pour intervenir efficacement, du développeur local, du logisticien (généraliste ou spécialiste) pour acheminer sur terrain les approvisionnements et matériels nécessaires, du personnel médical pour aider-rassurer-soigner les habitants exposés à des situations d’urgence et du responsable technique pour régler des problèmes pratiques divers.

En second lieu, l’association humanitaire se professionnalise dans les secteurs suivants : agriculture, construction, communication, éducation, gestion, organisation, santé, technique et transport. Il est donc vivement conseillé de postuler, de manière spontanée ou ponctuelle, parmi les postes suivants. À savoir, médecin, infirmier, sage-femme, rééducateur, psychologue, nutritionniste, animateur (économique, développement local urbain, rural, etc.), professeur ou instituteur, agronome, hydraulicien, juridique, vétérinaire, architecte, génie civil, urbaniste, démineur, chauffeur, mécanicien, chef de convoi et garage, chargé de communication, webmaster, attaché de presse ou journaliste, interprète-traducteur et responsable géographique… Pour en savoir davantage, veuillez suivre ce lien www.association-humanitaire.com

Spécificités des métiers humanitaires

De prime abord, l’action humanitaire est une action volontaire et bénévole. Ensuite, cette action repose sur les principes suivants : gratuité des procédures, capacité des intervenants lors d’une situation d’urgence, solidarité humaine et secours-assistance aux personnes en état de besoin. À cela s’ajoute le principe de l’humanité, le principe de l’impartialité, le principe de l’indépendance et le principe de la neutralité. En effet, le principe de l’humanité exige la solidarité et la recherche de solution pour répondre aux souffrances humaines vécues par les populations les plus démunies.

Par contre, le principe d’impartialité requiert l’absence de discrimination dans le cadre l’octroi de l’aide humanitaire. Le principe de l’indépendance exclue les contraintes économiques ou militaires dans la poursuite des objectifs humanitaires. Et le principe de la neutralité autorise les intervenants responsables à partager l’aide humanitaire aux populations cibles lors des conflits armés sans prendre parti. Puis, l’objectif de l’action humanitaire étant de couvrir les besoins fondamentaux des populations civiles et préserver un niveau égalitaire pour la sécurité humaine. Par ailleurs, l’association en question peut se présenter sous forme d’ONG ou d’institutions internationales rattachées à l’ONU.

Conseils en ligne pour s’engager dans l’humanitaire

En premier lieu, le candidat peut postuler de façon spontanée ou ponctuelle dans les sites officiels (numérique ou physique) recommandés ou véhiculés par les proches. En second lieu, le candidat qui souhaite se porter volontaire doit être majeur, doté de certains parcours (compétence linguistique, compétence informatique, compétence professionnelle diverse et autres formations pertinentes) et capable physiquement et moralement d’intervenir en situation d’urgence pour secourir les populations civiles exposées à des difficultés de subvenir à ses besoins. En troisième lieu, vous pouvez faire du volontariat (flexible ou réglementé) à l’étranger ou commencer à se former au préalable au métier.

En quatrième lieu, mis à part la disposition des connaissances théoriques et pratiques liées a votre domaine (juridique, agronomie, urbanisme, éducation, mécanique, logistique, environnementale, médecine, psychologie, nutrition, politique, sociale, topographie, géographie, laboratoire, hydrologie, culture, développement durable, agriculture, sylviculture, géologie, économie, finance, gestion, langue, écologie, sociale, rurale, etc.), vous devez avoir l’esprit bénévole, flexible, dynamique, humaniste, caritatif et volontaire. En dernier lieu, vous devez également maîtriser les principes de base l’action humanitaire et l’aide au développement. À savoir, le principe de l’humanité, le principe de l’impartialité, le principe de l’indépendance et le principe de la neutralité, etc.